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Près d'un Français sur deux n'a pas fait son choix.

Selon une enquête de l'IFOP pour une organisation professionnelle-Syntec Etudes Marketing et Opinion-,réalisée du 22 au 25 janvier, auprès d'un échantillon de 804 personnes, 57%des Français estiment que les sondages ne sont pas "un moyen d'information utile pour comprendre la vie politique".
L'audience des émissions de télévision où apparaissent les candidats, ainsi que les fortes affluences dans les meetings en témoignent: l'intérêt des Français ne fait pas l'ombre d'un doute."Le pays investit énormement dans cette campagne, qui est le premier sujet de conversation des Français", relève Stéphane Rozès (CSA).
Curieux et attentifs, les électeurs-tout au moins une bonne partie d'entre eux-n'entendent pas fixer leur choix avant de connaitre la suite des évènements. En effet, selon les chiffres de l'institut CSA, publiés mercredi 7 mars dans Le Parisien, près d'un Français sur deux(45%) indique ne pas avoir choisi pour qui il votera le 22 avril. Un taux comparable à celui que cet institut avait enregisté (à la même pèriode) en 1995 (43%), mais en hausse de 23 points par rapport à 2002.
Cette phase de "tentation" reste marquée, à ce stade, par la progression des intentions de vote en faveur du candidat de l'UDF, François Bayrou. Compte tenu de la marge d'erreur-que les instituts évaluent entre deux et trois points-, la situation des deux principaux candidats, NIcolas Sarkozy (UMP) et Ségolène Royal (PS) apparaît relativement stable, de même que celle de Jean-Marie Le Pen (FN). L'attention continue donc de se focaliser sur M.Bayrou, que l'institut LH2 a récemment crédité de 20% d'intentions de vote.

Mathilde BRIOT.